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dimanche 9 novembre 2008

MOA, Museum Of Art à Atami

Dans un billet plus ancien intitulé La danseuse d'Izu, je vous parlais d'une très jolie balade au départ de Tokyo en logeant la baie par le versant ouest de la péninsule d'Izu. Cette balade commence à Atami, la station balnéaire de la péninsule la plus proche de la capitale. Atami est une ville assez ingrate son magnifique front de mer a été défiguré par des constructions ignobles. L'urbanisme est de "bric et de broc" et on sent bien que c'est toujours le constructeur le plus offrant qui a eu le dernier mot ! Sa plage n'est pas très accueillante.
C'est donc bien la partie haute de la ville qui est la plus intéressante.


Quand vous arrivez en train, la gare est un endroit fort sympathique où l'on trouve de multiples échoppes de souvenirs et de nourritures traditionnelles. De même pour l'artère commerçante recouverte d'un auvent, immédiatement à droite de la gare en descendant vers la mer.
Notre balade d'aujourd'hui commence de l'autre côté de la gare, à flanc de colline. Et ça monte ! Il faut suivre ces drôles de panneaux marron marqués "MOA".


Ou ce panneau "petit train" à la locomotive "MOA".


Au terme d'une grimpette d'une vingtaine de minutes, vous arrivez à un premier pallier où se trouve ce bâtiment blanc néo-quelque chose qui tient à la fois du temple bouddhiste et de la salle de concert.


Continuez un peu à travers des jardins à flanc de colline et vous arrivez à un deuxième pallier avec cette entrée creusée dans la montagne. C'est le point de départ de votre visite du Musée des beaux-arts d'Atami.


De gigantesques escaliers mécaniques vous mènent au bâtiment d'exposition à travers des galeries creusées dans la roche dont l'éclairage varie, créant une lumière assez irréelle.


Ce musée et les collections d'art ancien qu'il abrite est l'oeuvre d'un esthète,
Okada Mokichi, qui voulait oeuvrer pour la préservation du patrimoine artistique japonais et la transmission de cet art aux générations futures. Ci-dessus, vous pouvez voir une reproduction fidèle du pavillon de thé doré de Toyotomi Hideyoshi. Ce grand shôgun l'avait fait construire au 17e siècle. Il était portable et il l'a utilisé à Kyôto.


Voici le bâtiment principal d'exposition.


On y a une vue imprenable sur la mer.


Des peintures, des calligraphies, des sculptures et des poteries anciennes, patiemment récoltées par le fondateur et son équipe, composent l'essentiel des collections.


Attenant au musée, se trouvent deux jardins : un jardin traditionnel dont le principal attrait est le pavillon de thé où vous pouvez déguster un thé vert...

...le voici...


...avec son jardinet...


...et un jardin de bambous pour clore notre visite.

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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.