vendredi 26 mars 2010

Nakano-ku, quartier tranquille de Tokyo - tome 2 : la suite et la fin !

Nous voici de retour à Nakano, sympathique quartier de l'Ouest tokyoïte.



Yebisu beer, une affiche rétro pour une bière de qualité !



Miam, miam, des takoyaki, délicieux beignets de poulpe. On se brûle la langue en les croquant. c'est mou, c'est pâteux, c'est élastique, c'est goûteux...Miam


L'art du design même dans les endroits les plus banaux...


Et les cuisiniers s'appliquent. Le détail est dans le moindre geste. C'est le secret de la réussite.


Une laundry à pièces !



Boutique de sembei.

Les sembei ce sont ces délicieuses galettes de riz trempées dans la sauce soja et agrémentées de diverses épices. J'en ai l'eau à la bouche. C'est craquant !


Il est vague mon terrain !

Maman, on part au baseball. A plus !


Maison en bois perdue dans rue calme.


Interdit aux personnes de petite taille de trouver refuge dans la consigne automatique.

Une mercedes vintage !


Lapin : rapan en japonais !


Encore des choses à manger !
Les rouges lanternes du temple.

Le bassin pour les ablutions purificatrices.
Et le petit temple sans prétention.

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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

mardi 23 mars 2010

Nakano-ku, quartier tranquille de Tokyo - tome 1

Situé juste à côté du quartier de Shinjuku, connu pour son animation débordante de jour comme de nuit, celui de Nakano - à l'Ouest, est beaucoup plus paisible.


Il n'est pas rare d'y croiser des jardins en fleur.


Comme en cet après-midi, le premier jour du printemps 2010.


Un arbre cache une pagode.


Un tronc cache un temple.



Un cerisier cache une pagode, encore !

Un tronc cache un parking en hauteur ! Et oui, il faut gagner de la place comme on peut.

Partout, les cerisiers explosent de couleur et égaient l'environnement urbain.

Le revoilà notre parking !

Scène de rue banale.


Le deux roues s'imposent dans les petites rues, ainsi que les "mini cars".


Ma maison est toute tordue. Mais je l'aime.

Jaune et noir pour ne pas se prendre le poteau, trop brutalement dans la figure !

Ca respire la paix, non ?

Encore des fleurs pour finir !

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dimanche 21 mars 2010

Hayama, quelques images

Voici quelques images prises à Hayama (près de Zushi) ce samedi 20 mars. Il commence à faire assez chaud au Japon : déjà + de 20° !



Suivez la flèche ! L'entrée, c'est par là.


Ah l'ingéniosité des P&T japonaises ! J'apprécie beaucoup la belle pierre sur laquelle repose la boîte.

Une arme fatale pour les livraisons rapide et efficace.


Hayama se trouve à l'extrémité nord de la péninsule de Miura qui ferme la baie de Tokyo. Hayama se trouve du côté de la baie de Sagami, pas très loin de Kamakura.
C'est peut-être le fait d'être au bord du Pacifique qui donne au Japon ce je-ne-sais-quoi de californien !


Il faut suivre les règles concernant les animaux domestiques. C'est très important...
Un cube de bois avec des vraies buches ! Et tout ça au bord de la mer.
La mer et la montagne...et surtout les pins qui donne une ambiance méditerranéene.


Ca, c'est vraiment une des fleurs du printemps. Enfin, ce n'est pas une fleur, c'est un arbre en fleurs.

Jolie cette architecture en escalier jusqu'à la plage.


La mer iridescente et la pelouse grillée par le manque d'eau au sortir de l'hiver.


Poésie d'un tronc biscornu au-dessus d'un toit de tuiles grises.


La nature n'est jamais loin même dans une urbanisation qui peut sembler chaotique.

Et encore une jolie sculpture postale.

Le danger te guette petit homme. Méfie toi toujours !

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mardi 2 mars 2010

Kôdô, la voie de l'encens

Née il y a environ 500 ans, cette "voie" japonaise est peut-être la moins connue. Le chadô - la voie du thé, le kadô - la voie de l'arrangement floral ou ikebana, et même le théâtre Nô, tous trois nés à la même époque sous le règne du shogun Yoshimasa Ashikaga (1436-1490), se voient beaucoup plus commenter dans nos guides et autres magazines.
La voie de l'encens conduit à "écouter" les précieuses essences de bois odoriférants. Et oui, ils "écoutent" dans cette tradition...sentir doit être jugé trop vulgaire. Personnellement, je respecte cette attitude qui accorde une grande importance aux belles choses raffinées et rares, même si au-delà de l'expérience enchanteresse de découvrir d'enivrantes et subtiles odeurs, la préciosité et la rigidité du décorum qui entourent l'événement me paraissent très casse-bonbon !
Une école transmet depuis 20 générations (20 maîtres donc) la tradition : c'est l'école Shino.
Le but ultime de l'exercice est de développer son esprit en humant les encens exceptionnels destinés à la cérémonie et en s'adonnant aux joies de la poésie et de la calligraphie...un divertissement que n'auraient pas renié les belles dames des cours de jadis.

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mardi 16 février 2010

GOSSE DE PEINTRE - BEAT TAKESHI KITANO

GOSSE DE PEINTRE - BEAT TAKESHI KITANO
à la Fondation Cartier pour l’art contemporain - Paris, du 11 mars au 12 sept. 2010.
Beat Takeshi Kitano, 2010 (daruma)
© Office Kitano Inc. Photo André Morin
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

Informations provenant du communiqué de presse de la Fondation Cartier pour l’art contemporain (avec tous mes remerciements. J'écrirai mon propre texte après avoir visité l'expo, bien sûr !) :

« Avec cette exposition, j’ai sans doute voulu amener une autre définition au mot « art », qui soit moins officielle, moins conventionnelle, moins snob, plus ordinaire. »
Beat Takeshi Kitano

C’est avec plaisir, humour et sérieux que Beat Takeshi Kitano s’est lancé dans Gosse de peintre, un projet singulier qui s’installe avec finesse et impertinence dans le monde de l’enfance. Inventée de toutes pièces par Beat Takeshi Kitano pour la Fondation Cartier pour l’art
contemporain, l’exposition Gosse de peintre, est présentée du 11 mars au 12 septembre
2010. Avec des peintures, des vidéos, mais aussi des objets insolites, des décors, des machines fantasques et sensationnelles, Beat Takeshi Kitano conduit le visiteur de surprise en gag, de jeu en leçon de chose, se moquant de l’art contemporain, s’amusant avec l’histoire et les sciences et
se jouant des clichés associés à son pays.
Un personnage hors du commun Cinéaste, acteur, animateur d’émissions télévisées, comique, peintre, écrivain, Takeshi Kitano, aussi connu sous le nom de Beat Takeshi, est un personnage hors du commun. S’il est célèbre dans le monde entier pour ses films, il jouit au Japon d’une popularité sans égale en tant que comique et homme de télévision.
Curieux de tout, passionné par la connaissance et sa transmission, il change de domaine et de vocabulaire avec autant d’aisance que de sérieux, passant de la violence à la comédie et de l’outrance à la retenue.

Beat Takeshi Kitano, 2009
Acrylique sur toile, 91 x 117 cm © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010
L’invitation de la Fondation Cartier

Si cette personnalité toujours en mouvement trouve son inspiration en toutes choses, deux motifs semblent particulièrement marquer son oeuvre : sa fascination teintée de nostalgie pour
le monde de l’enfance et son rapport à l’image, fondamental pour sa démarche créative et qui s’illustre par une production prolifique de peintures, souvent présentées dans ses films.
Réfractaire à l’idée d’institutionnaliser cette production artistique, qu’il considère avant tout comme une pratique personnelle, Kitano n’avait jusqu’à présent jamais répondu aux diverses sollicitations de musées à exposer son travail. S’il a accepté l’invitation de la Fondation
Cartier, c’est suite à la rencontre avec son directeur, Hervé Chandès, et à leurs nombreux échanges au cours desquels est née l’idée d’une exposition s’adressant aux enfants, conçue à elle seule comme une gigantesque installation.

L’exposition

En créant Gosse de peintre, un projet kaléidoscopique dont la dimension autobiographique est évidente, Beat Takeshi Kitano prend à contre-pied les principes mêmes de l’exposition. Invitant
les visiteurs à interagir et participer, il transforme le musée en parc d’attractions dans lequel il fait entrer tous les mondes de Beat Takeshi Kitano. La culture populaire et la réflexion scientifique, l’imaginaire, la satire, la tradition, la pédagogie, le beau et le kitsch s’y côtoient en un ensemble à la fois hétéroclite et complémentaire.
Dessin préparatoire de l’exposition © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

Attractions

Au fil d’un parcours semé d’étranges images, d’ateliers et de leçons de choses, de jeux et de gags, il entraîne le visiteur dans un univers aussi joyeux que riche et complexe. Son exposition permet de découvrir sa théorie sur la disparition des dinosaures, des exercices mathématiques, des métaphores scientifiques ou encore des documents et plans secrets de l’armée impériale japonaise. Des poissons transgéniques déjà garnis de délicieux sushi y croisent des chimères et animaux imaginaires tandis qu’un criminel récalcitrant échappe à la pendaison – clin d’oeil grinçant au fait que la peine capitale existe encore au Japon. Véritable « usine à gaz », une gigantesque machine à coudre tourne à grand bruit pour confectionner un ruban dérisoire, se faisant ainsi la métaphore ironique de l’art contemporain. Le visiteur passe d’une attraction foraine à l’autre, du stand de gaufres au cabinet de curiosité sans oublier le théâtre de marionnettes, avant d’aller s’exercer à la peinture à travers des ateliers pour petits et grands.

Tama-Jii (esprit du Bien), photo André Morin © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

Peintures

L’exposition Gosse de peintre présente aussi pour la première fois un large ensemble de peintures de Beat Takeshi Kitano. Prolifique dans sa production, Kitano se considère néanmoins comme un peintre du dimanche. Figuratifs, voire narratifs, ses tableaux récents – dont certains ont été produits pour l’exposition – semblent exploser de couleurs et ne sont pas sans rappeler l’art naïf. Durant sa convalescence suite à l’accident de moto qui faillit lui coûter la vie, Beat Takeshi Kitano a peint et réalisé notamment en 1996 une série de peintures troublantes représentant des créatures hybrides entre animaux et fleurs, qui sont présentées dans son film Hana-bi. Ces tableaux sont exposés avec un ensemble de vases qui s’inspirent de ces êtres étranges et ont été spécialement réalisés à Venise pour le projet.

Beat Takeshi Kitano, 1996
Acrylique sur carton, 73 x 103 cm © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010

L’image en mouvement

La vidéo et l’image en mouvement occupent une place particulière dans l’exposition. Des extraits de shows TV comiques, inédits en France, sont diffusés au milieu d’un décor mettant en scène
Beat Takeshi dans ses déguisements les plus farfelus. En exclusivité pour la Fondation Cartier, Beat Takeshi Kitano a tourné trois petits sketchs comiques qui s’attaquent avec humour aux clichés que les Occidentaux portent sur le Japon et présentent différents modes d’expérimentations picturales menées à grande échelle, faisant écho à son dernier long métrage Achille et la tortue.

Cette toute première exposition de Beat Takeshi Kitano est l’un des projets les plus ambitieux jamais créés pour la Fondation Cartier. Elle s’adresse aux enfants, tout en parlant aux adultes. Avec Gosse de peintre, Beat Takeshi Kitano prend les enfants au sérieux et les invite à penser, à rêver, à entrer dans le jeu.

BIOGRAPHIE

Les débuts de Kitano

Beat Takeshi Kitano est né à Tokyo en 1947. Il fait ses premiers pas dans le show-business en 1974 sous le nom de Beat Takeshi, un pseudonyme qu’il continue à porter lorsqu’il se produit en tant qu’acteur, gardant son véritable nom pour son activité de réalisateur.
Au sein du duo comique Two Beat, il devient l’une des figures marquantes du manzai (théâtre satirique) très à la mode au Japon à la fin des années 1970. Ses talents d’improvisation verbale et son originalité font de lui l’un des comiques les plus populaires de son pays dans les années 1980.
Beat Takeshi Kitano, 2008
Acrylique sur toile, 100 x 80 cm © Office Kitano Inc.
Exposition Beat Takeshi Kitano, Gosse de peintre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 11 mars – 12 septembre 2010


L’homme de télévision

La carrière de Beat Takeshi à la télévision débute véritablement en 1981 alors qu’il anime Oretachi Hyokinzoku (« nous sommes le gang des plaisantins »), une émission de divertissement qui a révélé de nombreux comédiens. Parmi les multiples programmes présentés par Beat Takeshi, le plus célèbre à l’étranger est Takeshi’s Castle, un jeu télévisé humoristique dans lequel les candidats traversent une série d’épreuves, souvent physiques. Diffusé de 1986 à 1989, il a atteint des records d’audience. Beat Takeshi Kitano tourne aujourd’hui huit programmes par semaine, dont une émission politique et une émission sur les mathématiques.

L’acteur

En tant qu’acteur, Beat Takeshi apparaît dans ses propres réalisations mais aussi dans de nombreux autres films. C’est son rôle dans Merry Christmas Mr Lawrence (Furyo) de Nagisa Oshima (1983) qui le propulse sur la scène internationale. En 1999, il collabore à nouveau avec
Oshima dans l’épopée de samouraï Gohatto. Il participe en 2001 au film Battle Royale de Kinji Fukasaku, grand succès de salle mais très controversé au Japon. Sa carrière d’acteur se développe également à l’étranger et l’on peut le voir dans Johnny Mnemonic de Robert Longo (États-Unis, 1995) et dans le film de Jean-Pierre Limosin, Tokyo Eyes (France, 1998).


Portrait Beat Takeshi Kitano
© Office Kitano Inc


Le réalisateur

Kitano fait ses débuts derrière la caméra dans Violent Cop, où il tient aussi un rôle. Par la suite, il dirige Jugatsu, A Scene at the Sea, Sonatine, Getting any? et Kids Return.
En 1997, son film Hana-bi remporte le Lion d’or à la Mostra de Venise, ce qui le confirme en tant que réalisateur. Suivent ensuite L’été de Kikujiro puis Aniki, mon frère (une co-production américano-japonaise), Dolls et Zatoichi, son premier film historique qui lui vaut le prix de la mise
en scène à Venise. Avec Takeshis’, Kitano se voit attribuer le Prix spécial de la culture du Galileo 2000 (Italie). En 2006, il dirige un court métrage One Fine Day, commandé par le Festival de Cannes dans le cadre du projet Chacun son cinéma à l’occasion de sa 60e édition. La même
année, Kitano est le premier à recevoir le prix Glory to the Filmmaker! de la Mostra de Venise, créé précisément en hommage à son treizième film et qui en emprunte le titre. En 2008, il tourne Achille et la tortue, sélectionné à Venise. Il reçoit en juin 2008 un prix pour l’ensemble de sa carrière au Festival international du film de Moscou et en novembre 2008 l’Alexandre d’or au Festival international du film de Salonique.

lundi 15 février 2010

Céramiques d'Edo - Musée Cernuschi, à partir du 26 février 2010

Un prochain événement à noter sur vos tablettes japonaises ! Voici ce qu'en disent les responsables du Musée Cernuschi (près du parc Monceau à Paris) :

"Après sa collection de peintures chinoises, le musée Cernuschi dévoile ses réserves japonaises et expose à partir du 26 février une sélection des plus belles céramiques rapportées du Japon par Henri Cernuschi, lors de son voyage autour du monde, de 1871 à 1873.

L'exposition présente une sélection de 120 œuvres allant de l'époque de Momoyama (1574-1615) à nos jours. Ces pièces réétudiées à la lumière des découvertes et des travaux modernes, permettent notamment d'évoquer certains aspects de la vie et du goût des Japonais et leur évolution au cours des siècles.

La diversité dans l'espace et le temps des productions du Japon rappelle en effet que cet art est étroitement lié aux grandes évolutions sociales du pays au cours de la période dite d'Edo (1615-1868): diffusion de la production de grès liés à la cérémonie du thé, apparition des premières porcelaines destinées en particulier aux banquets et festins de l'aristocratie, importation de techniques et de styles venus du Continent qui accompagnèrent une mode nouvelle pour la cuisine chinoise et le thé infusé dans les milieux intellectuels. L'importance accordée aux décors ou à la statuaire céramique sous l'influence de la demande internationale, au moment de l'ère Meiji (1868-1912) et, au vingtième siècle, l'intérêt pour l'art populaire complètent ce panorama."

jeudi 17 décembre 2009

France : voyage en territoires nippons

Fans du Pays du soleil levant, vous ne pouvez pas forcément dégager assez de temps (ou d’argent) pour aller vérifier sur place votre engouement. Qu’à cela ne tienne ! Voici une sélection de lieux virtuels ou bien réels en France qui vous permettront d’assouvir votre passion.

Vous voulez dénicher un manga, un CD, un DVD en VO et d’occasion :

Book off, le spécialiste japonais de l’occase est à Paris, 11 rue Monsigny. Tél. : 01 42 60 00 66. Infos sur : www.bookoff.co.jp/en/index.html

Vous préférez la littérature japonaise, les magazines et les livres neufs :

Junkudo est votre adresse : rue des Pyramides, Paris 2e. Tél. : 01 42 60 89 12

Ventes en ligne sur www.junku.fr

Comment traduire manga kissa en français ? Manga café !

Installez-vous confortablement et lisez vos BD préférées : www.mangacafe.fr

Vous rêvez de vous habiller en gothique dans le plus pur style de Shibuya :

Boutique Harajuku – Paris. Rejoignez leur 1700 amis sur www.myspace.com/harajukuboutique

Vous en avez marre du menu sushi-brochette et de son alternative brochette-sushi :

Goûtez à la vraie cuisine japonaise grâce au très sérieux Comité d’évaluation de la cuisine japonaise né d’une initiative du JETRO – le Ministère du commerce extérieur japonais - qui privilégie l’authenticité. Liste des restaurants sur www.cecj.fr

Vous voulez découvrir le cinéma japonais :

Pour les films anciens, les rétrospectives de la MCJP, Maison de la Culture Japonaise à Paris, ou de la Cinémathèque française. Infos sur respectivement : www.mcjp.asso.fr et www.cinematheque.fr

Pour les nouveautés et les inédits, le festival Kinotayo et le Festival du film asiatique de Deauville. Infos sur : www.kinotayo.fr et http://deauvilleasia.congres-deauville.com/

Vous voulez plongez dans le Japon érotique et interlope, et découvrir le meilleur du cinéma d’avant-garde :

Des imports, des raretés et des trouvailles sur DVD ou sur papier : HORS-CIRCUITS Vidéoclub – Librairie, 4 rue de Nemours 75011 Paris. Tél : 01 48 06 32 43

Infos sur www.horscircuits.com

Vous avez une envie irrépressible de saké, de sauce soja ou de miso :

Vite une épicerie fine : le Workshop Issé où vous apprendrez à différencier le saké du shochu… www.bizan.fr/workshop/index_fr.html

Vous collectionnez les produits dérivés des mangas :

Pourquoi ne pas essayez la boutique ou les liens de Viz Media (joint venture de plusieurs sociétés d’éditions japonaises présent en Europe et aux Etats-Unis) : http://store.viz.com/

Vous ne mangez du chocolat que s’il est « kawaii », mignon dans le texte :

Une proposition étonnante pour les gourmands : www.chocomiss.com

Vous croyez tout savoir sur Hello Kitty :

Mais êtes-vous déjà allé chez www.victoriacouture.com/mode-femme/magasin-hello-kitty-paris.htm et connaissez-vous le site de ses admirateurs français www.hellokitty.fr ?

Vous êtes plutôt du genre collectionneur d’art :

Pour l’art ancien, des antiquaires spécialisés avec un annuaire sur www.artdujapon.net

Pour les artistes contemporains comme MURAKAMI Takashi, Galerie Emmanuel Perrotin www.galerieperrotin.com ou comme AIDA Makoto, Galerie Mizuma http://mizuma-art.co.jp/

Vous aimeriez bien collectionner mais vous n’en avez pas les moyens :

Découvrez les trésors japonais du passé au Musée Guimet, au Musée Cernuschi ou à la www.guimet.fr et http://amis-musee-cernuschi.org/

Tournez vous vers des créateurs vivants à L'Espace des arts Mitsukoshi-Etoile derrière le Rond point des champs Elysées www.mitsukoshi.co.jp/store/3010/france/

Vous n’êtes pas vraiment amateur d’art mais plutôt de shopping :

Voici une boutique spécialisée en ligne : www.lejaponais.fr

Une jolie boutique à Paris : Kazé, le vent – rue François Miron Paris 4e.

Vous aimez les jardins japonais ?

Musée Albert Kahn à Boulogne Billancourt, 14 rue du Port. Tél. : 01 55 19 28 00

Pour vous le Japonais, c’est dans le texte ou pas du tout :

L’institut japonais, pour des cours en petits groupes www.institutjaponais.com

Ou si vous parlez déjà bien l’anglais les podcasts bilingues de JapanesePod101.com, téléchargeables gratuitement sur itunes ou sur abonnement avec un accès à des cours téléchargeables sur pdf.

Pour améliorer votre pratique de la langue, essayez donc de rencontrer des Japonais(es) :

Trouvez des correspondants avec le Réseau d'Email Français-Japonais, REFJ. Sur http://rose.ruru.ne.jp/multiplication/m-net-f.html

Si pour vous Japon rime avec art martial :

Tous les clubs et les dôjôs de France sur www.artmartial.net

Vous voulez apprendre à cuisiner japonais, à calligraphier, à faire de magnifiques cocottes en papier comme un expert en origami… :

Les ateliers, les activités et les bons plans de l’association Jipango sur www.jipango.com

Pour rester informer au quotidien :

Rendez-vous sur www.aujourdhuilejapon.com

Vous voulez vous investir dans une association pour créer des liens avec la merveilleuse monarchie constitutionnelle extrême-orientale – NDLR = le Japon :

Voici la liste de toutes les assoces de France :www.fr.emb-japan.go.jp/jp_fr/asso/asso.html


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samedi 12 décembre 2009

Ici et maintenant - l'espace et le temps, dans la pensée de Katô Shûichi

A l’occasion de la parution en français de l'ouvrage de Katô Shûichi : Le Temps et l’Espace dans la culture japonaise, traduit par Christophe Sabouret, CNRS Editions, la Maison de la culture du Japon et le Réseau Asie-Imasie (FMSH-CNRS) ont organisé un symposium réunissant de nombreuses personnalités comme Augustin Berque (géographe, directeur d’études à l’EHESS), Maurice Godelier (anthropologue, directeur d’études à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales), Edgar Morin (sociologue, directeur de recherche honoraire au CNRS et fondateur de l’école de la pensée complexe)...

Voilà ce que j'en ai retenu (en résumé car la rencontre a duré entre 4 et 5 heures). Pardon d'avance pour mes erreurs ou mes imprécisions, si vous en remarquez, n'hésitez pas à me les signaler.

Katô Shûichi, philosophe, journaliste, grand voyageur, humaniste, encyclopédiste (il a collaboré à l'encyclopédie Heibonsha) s'affirmait comme "spécialiste de la non spécialisation". Érudit, grand connaisseur des lettres chinoises, il a lutté toute sa vie contre la pensée nationaliste ou narcissique et développé des modes d'analyse et de réflexion "inter-culturels". C'est donc une figure des "Lumières" du XXe siècle. Il a travaillé sur l'hybridité de la culture japonaise, sur la littérature...et sur les notions de temps et d'espace au Japon, caractérisées par un certain présentéisme ou présentisme.

Ce présentéisme, cet "ici et maintenant" existe aussi dans la culture occidentale contemporaine vouée à l'instantanéité comme le rappelait Augustin Berque. Mais en France par exemple, ce n'est pas seulement "ici et maintenant" ; c'est plutôt "Moi ici et maintenant". La notion de sujet et d'individu est importante, on dit souvent "moi, je" - pour bien insister ! Au Japon cette notion de sujet est plus difficile à appréhender, plus diffuse. Elle s'apparente à un "ambiant", un contexte.
Par exemple dans l'haïku suivant :
Être sous
le tintinnabulement
de la clochette à vent
On devine que c'est le locuteur qui vit l'action mais ce qui compte ce n'est pas l'individu, c'est la sensation, l'ici et maintenant...
Le "moi" est comme dissout dans la scène, dévalorisé dans l'ici et maintenant. Ce qui est valorisé, c'est le tissu relationnel dans lequel la scène s'inscrit et qui permet de la comprendre.
Augustin Berque illustre cette notion de tissu relationnel en rappelant la structure du mot ningen ou "être humain" en japonais. Ningen est composé de deux kanji : le premier nin (prononciation chinoise), c'est hito = la personne ; le deuxième gen, c'est aida = entre. Nin/gen = hito/aida = le tissu relationnel = l'"entre-lien" humain.

Ce "aida" est très important au Japon. Par exemple, aidagara signifie "un ensemble de relations humaines", ou autrement dit : le corps social. Aida = gen = ma, le concept de "ma", popularisé dans les années 70 en France grâce à une exposition organisée par le grand architecte Isozaki Arata, est fondamental en ce qu'il traduit précisément cet intervalle plein de relations qui donnent sens entre le sujet et l'objet. Il forme un tissu si intense que la distinction entre sujet et objet est abolie.
Il permet aussi l'ellipse, l'imprécision...c'est le contexte, le fait de "baigner" dans l'ici et maintenant qui apporte le complément de sens et qui permet de comprendre, par exemple, le "haru wa akebono" de Sei Shonagon dans Makura no sôshi - les Notes de chevet. "Au printemps, l'aurore"...

Ishida Hidetaka de l'Université de Tôkyô nous a rappelé, quant à lui, la définition de Kant de ce que c'est qu'une "Lumière". Être une "Lumière" c'est
sortir de l'état de minorité, où l'on se maintient par sa propre faute. La minorité est l'incapacité de se servir de son entendement sans être dirigé par un autre. Elle est due à notre propre faute quand elle résulte non pas d'un manque d'entendement, mais d'un manque de résolution et de courage pour s'en servir sans être dirigé par un autre. Sapere aude ! Ose savoir ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières. Monsieur Katô s'est très tôt engagé pour la paix - étudiants pendant la guerre, il y a perdu de nombreux amis et a compris qu'il n'avait dû sa survie qu'au hasard.
Il a lutté contre la guerre en Irak, ou encore pour le maintient dans la constitution japonaise de l'article 9 qui affirme le "pacifisme" du Japon...Cet engagement et sa vision universaliste, comparatiste en font donc bien un grand humaniste.

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jeudi 22 octobre 2009

Les sens du ZEN à Paris

Du 5 au 12 novembre, dans 6 lieux différents, découvrez le bouddhisme Zen à travers l'école Rinzai et les moines du temple Daitokuji de Kyôto, grâce à une série de conférences, de concerts, de cérémonies du thé et de projections de film.Les lieux
Musée Guimet, Panthéon bouddhique / 19, avenue d’Iéna, Paris 16e
Musée du Quai Branly / 37, quai Branly, Paris 7e
Maison de la Culture du Japon à Paris / 101bis, quai Branly, Paris 15e
Maison du Japon, Cité Universitaire / 19, Boulevard Jourdan, Paris 14e
Église Saint-Eustache / 2, impasse Saint-Eustache, Paris 1er
Les films 13 / 15, avenue Hoche, Paris 8e

Le programme sur www.lessensduzen.com

La galerie LMD présente MOTOI YAMAMOTO et ses labyrinthes

LMD galerie est heureuse de présenter pour la première fois en France le travail de Motoi Yamamoto, du 14 novembre au 23 décembre 2009. Pour cette exposition, l’artiste réalisera au sol une installation de sel, de la série Labyrinth, ainsi que des “peintures de sel” sur aluminium et des dessins sur bois.
Motoi Yamamoto utilise le sel comme matériau unique pour élaborer ses installations, sculptures et peintures depuis quinze ans. Traditionnellement, le sel est utilisé dans les rites funéraires japonais dans une symbolique de purification et de mémoire. Mais le sel est également un signe de richesse, et un élément essentiel à la vie. La démarche de Motoi Yamamoto, amorcée après une expérience personnelle de perte et de deuil, a une signification commémorative, tout en étant une tentative de retrouver et faire revivre l’être perdu : « La pensée que je ne pourrais pas voir une personne à nouveau, même si je le souhaitais, m’a conduit à souhaiter voir quelque chose qui ne pouvait être écrit ou photographié, quelque chose au cœur même de la vie, des cellules et de la mémoire »1.
Les labyrinthes de Yamamoto sont comme autant de voyages au cœur de ses souvenirs. Élaborées d’après seulement quelques croquis de préparation, leurs formes dépendent des émotions et de la condition physique de l’artiste qui « dessine » littéralement avec le sel placé dans une sorte de douille, à genou pendant de longues heures. Ils prennent parfois des détours inattendus et sont également affectés par l’humidité, les irrégularités du sol et le site. Silencieusement, mais avec une grande force, le spectateur est invité à suivre leurs méandres et retrouver la mémoire de sa propre existence.

LMD galerie
44 rue Barbet de Jouy
75007 Paris

Né en 1966 à Onomichi, Motoi Yamamoto vit et travaille à Kanazawa au Japon. Après avoir gagné le prix Philip Morris en 2002 et participé à l’exposition The First Steps, Emerging Artist from Japan en 2003 au P.S 1 de New York, son travail a attiré l’attention et a été largement exposé, en particulier au Japon et en Allemagne, dans des galeries mais aussi de nombreuses institutions. Il exécutera notamment une grande installation Labyrinth au Musée d’art Contemporain de Tokyo au
printemps 2010.

1 Traduction d’un extrait de Yumi Yamaguchi, The Power of Japanese Art, p.146, Editions Ascii, 2008


(texte extrait du communiqué de presse de LMD galerie)