dimanche 22 mai 2011

Kyôto itinéraires : au nord de la grande gare de Kyôto

Au nord de la grande gare de Kyôto se trouve bien sûr la fameuse Tour de Kyôto mais surtout le quartier de deux des plus grands temples de la ville : Higashi et Nishi Honganji.
Ce quartier traditionnel et tranquille est délimité par la rivière Kamo sur sa droite, la gare au sud et l'avenue Gojo dori au nord.


Une porte monumentale ouvre sur la rue Shomen.


Dans ces ruelles se trouvent de nombreuses petites auberges.


Ainsi que des magasins proposant des articles pour le culte bouddhiste.


Des bâtiments anciens subsistent encore (plus pour longtemps dans le cas de celui-ci...).

Les temples Nishi et Higahsi Hongaji comptent parmi les plus grandes structures en bois du monde. Ils sont en réfection depuis plus de 10 ans. Les travaux touchent à leur fin. On pourra bientôt les admirer dans toute leur splendeur.


L'atmosphère est au recueillement à l'intérieur.



En se rapprochant de la rivière (vers l'est donc), vous croiserez le jardin Shôseien ou Kikoku-tei.


On est dans le centre-ville mais le jardin à un côté sauvage et il n'est pas aussi bien entretenu que certains jardins plus célèbres.


Mais il est tout de même agréable de s'y promener, surtout au printemps.



Pont d'un seul arche courbe, maison de thé...tous les ingrédients d'un beau jardin.

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

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Tatamisés, les fous de Japon by François-Xavier ROBERT est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.

Enka, la nostalgie du village natal au Japon

C'est un très bel article de Philippe Pons paru dans l'édition du 21.05.11 du Monde :

"Lorsque, à la fin d'un récent récital à Tokyo, le ténor Placido Domingo entonna en japonais pour le final des rappels, Furusato, (le "vieux village") en hommage aux sinistrés du tsunami du 11 mars, ce fut une ovation, et toute la salle reprit en chœur les paroles de cette chanson du début du XXe siècle, connue de tous les petits Japonais, qui évoque le pays de l'enfance...Furusato est l'un des grands thèmes de la chanson populaire japonaise du genre enka...Les enka chantent surtout la douleur de l'absence, de la perte, du manque, le souvenir et la nostalgie, mais aussi l'endurance à vivre avec sa peine..."

Lire la totalité de l'article de Philippe Pons sur le site du Monde

dimanche 8 mai 2011

Kyôto itinéraires : le marché de Nishiki

La dernière fois, nous nous sommes promenés dans les rues commerçantes de Teramachi et Shin-Kyogoku en centre-ville. Coupant perpendiculairement ces deux rues et courant donc en parallèle à l'avenue Shijo, se déploie, également sur une ruelle, le marché de Nishiki, ou Nishiki Ichiba. C'est le plus grand marché de Kyôto, il est couvert et ouvert tous les jours de la semaine, toute l'année.


A l'extrémité ouest, l'entrée se présente comme ça. De l'autre côté, c'est moins monumental et on est déjà dans l'entrelacs de rues commerçantes couvertes.


Le marché s'étire sur environ 400 mètres de long.


On y trouve une centaine d'échoppes. Ici, un marchand de fèves et autres haricots secs.


Une des spécialités locales : les légumes en saumure ou au sel à la mode de Kyôto.



Ici, le jeune homme prépare de petits gâteaux secs.


Des bacs remplis de thé, vert, grillé, avec riz soufflé...


La marchande d'œufs


On peut trouver du vin produit au Japon...


...dans ce beau sakayasan ou "cave à vins et à saké".


Au printemps, on se régale de pousses de bambou.


Le boucher coupe la viande de manière très fine.


On peut grignoter pour pas cher sur le marché.


Fris, panés, à la vapeur ou frais, les snacks sont nombreux et appétissants.


Une des stars de la cuisine japonaise, le daikon, le radis géant. En salade, avec les sashimis, dans les sauce, cuit à la vapeur en accompagnement d'une viande...c'est toujours bon.


Du poisson séché, au premier plan : les copeaux de poisson, katsuoboshi.


Les algues, c'est aussi un grand classique.


Ma douceur printanière préférée : les sakura mochi, petite boule de riz fourrée de haricot rouge et enveloppée d'une feuille de cerisier.

Les légumes en tsukemono...un stand tout en couleurs !


Pour continuer la balade dans les ruelles environnantes, cliquez et rendez-vous à Teramachi !

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

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samedi 30 avril 2011

Kyôto itinéraires : les "passages couverts", shotengai, du centre-ville

Depuis la fin du 16e siècle, au nord de l'angle formé par les rues Teramachi et Shijo, s'étend un quartier commerçant parsemé de boutiques....et de temples. L'avenue Shijo était célèbre pour ses festivals (comme celui de Gion) et ses arts de la rue dès l'époque médiévale. Cet endroit a donc toujours été un lieu de divertissement pour le petit peuple de Kyôto.


Les deux principales, "promenades couvertes commerciales", shotengai, sont celles de Teramachi (ci-dessus) et Shin-Kyogoku (ci-dessous). Il y a aussi le marché de Nishiki qui sera abordé dans un autre post.


On peut s'y promener à toute heure et par tous les temps.


C'est assez typique des galeries que l'on retrouve près des gares importantes au Japon. Celles-ci ont l'avantage d'être en plein cœur de la ville et d'être très anciennes.


A peu près au milieu des galeries se trouve une petite place, semi-couverte, et cette sculpture urbaine, un des symboles du quartier depuis 1990. J'aime la bizarrerie de cette statue qui fait penser à un dieu, un fanion, une borne, à la fois kawaii, légèrement inquiétante et farfelue.

Le quartier accueille un grand nombre de tout petits temples comme celui-ci...
Ou celui-là.


Et de boutiques liées aux temples où l'on peut acheter des objets bouddhistes.

Il y a également de nombreuses établissements qui proposent des vêtements ou des souvenirs touristiques...

Mais aussi des salles de jeux.


Une cave à saké.
Ou encore un petit resto spécialisé dans les okonomiyaki - sorte de crêpes épaisses et goûteuses.

Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Vous pouvez ici découvrir Kyôto :

A venir : le marché de Nishiki, les trésors impériaux et bien d'autres choses encore.

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lundi 25 avril 2011

Kyôto itinéraires : entre le Daitoku-ji et le château de Nijô-jô

Continuons notre visite en images de Kyôto. Toutes ces photos sont originales et viennent compléter les commentaires, adresses et conseils du guide Kyôto itinéraires. Nous avons déjà survolé Kyôto en automne ; fait une balade de nuit entre Pontocho et Kitayama dori ; appris deux ou trois choses sur la production du saké ; découvert les quartiers nord-ouest d'Arashiyama et Saga-Toriimoto ; et enfin fait connaissance avec l'île en dehors des sentiers battus de Chushojima.

Aujourd'hui, je vous invite à une promenade dans un quartier tranquille situé grosso modo entre : au nord le grand complexe zen du Daitoku-ji, à l'est le Palais impérial et au sud le château de Nijô-jô. En terme d'itinéraire, cela donnerait à peu près cela. Le but de cette promenade, c'est de montrer ce qu'on ignore d'habitude : les petites perles urbaines perdues entre les "grands chefs-d'œuvre" !


Pour commencer voici, un bâtiment du génial et loufoque architecte Shin Takamatsu qui a beaucoup travaillé à Kyôto. Avec sa création côté face...


...et côté pile ! Il faut imaginer que vous êtes au centre de Kyôto dans un petit quartier tranquille à l'ouest du jardin du Palais impérial. Ce bâtiment est donc vraiment un ovni.


Un peu plus à l'ouest encore, sur la ruelle Teranouchi, on rejoint le temple Hokyoji, surnommé également Ningyodera, le "temple aux poupées".

Temple aux poupées car au printemps, y sont exposés les poupées de la collection impériale. Cette exposition est temporaire. Le temple n'est pas ouvert à la visite en dehors de ces période d'exposition.

Dont voici une des pièces.


Plus au nord-ouest, en arrivant près du grand ensemble du Daitoku-ji, on croise cet autre bâtiment d'un grand architecte contemporain, tout en épure !


Et ce café au nom français fantaisiste mais qui propose d'excellents petits plats "fusion".


Au sud du Daitoku-ji, de l'autre côté de l'avenue Kitaoji, se trouve une butte : le mont Funaoka.
Il abrite un parc urbain et un petit sanctuaire.

La vue sur la ville est très centrale et très originale.

En redescendant vers le sud en direction du château de Nijô, vous allez croiser (en vous perdant dans les ruelles) une jolie rue bien entretenue : Jofukuji-dôri. On en reparlera dans un autre post...


Car il s'y trouve un "musée" du kimono.


En arrivant au château de Nijô-jô, on longe le canal Horikawa réaménagé au bord de l'avenue du même nom.

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